Du Grand Paris au TGV Lyon-Turin : résistances aux Grands Projets Inutiles Imposés

jeudi 4 avril 2013, par Le temps est bon

Par les radioactif-ve-s

Diffusée le 04 avril 2013

La première partie de cette émission est consacrée au Grand Paris avec des collectifs résistant à la métropolisation de la région tels que le Costif (Coordination pour la Solidarité des Territoires d’Ile de France et contre le Grand Paris) et le Collectif pour le Triangle de Gonesse (contre le projet Europa City d’Auchan), qui se sont réunis au Lavoir moderne parisien le dimanche 17 mars pour une réunion publique sur les Grands travaux et et l’urbanisation.

Dans la seconde partie de l’émission, nous interviewons un membre italien du collectif No-Tav luttant depuis des dizaines d’années contre la construction d’une ligne grande vitesse entre Lyon et Turin : retour sur les intérêts mafieux au coeur du projet, sur son rejet massif par les habitants de la Vallée de Suse et sur l’extension de cette contestation populaire et libertaire en Italie... Le projet et les formes d’oppositions sont si proches de ceux de Notre-Dame des Landes qu’il semble que les premières communes victimes des travaux n’attendent plus que leurs zadistes... C’est en tout cas un appel aux français qu’ont lancé les 80 000 manifestants italiens le 23 mars...

Pour réécouter l’émission :

Pour télécharger l’émission :


Articles sur le projet du TGV Lyon-Turin :

Sophie Chapelle (Basta !), « Lyon-Turin : comment Hollande s’apprête à dépenser 11 milliards pour que les businessmen prennent le train »

Olivier Cabanel (Agora Vox), « Lyon Turin, une affaire de gros dessous »

Et les très bons argumentaires du collectif No Tav Savoie :
Argumentaire

Lyon-Turin et si on en débattait ?

« Lyon-Turin, gaz de schiste, nucléaire : une lutte commune »

« À Nantes, où le projet de « futur nouvel aéroport » s’inscrit dans un plan pour la compétitivité économique de la région Grand Ouest censé attirer investissements et entreprises, le « développement local » va consister d’abord à bétonner des terres agricoles et l’écosystème précieux de Notre-Dame-des-Landes et à détruire les maisons de ses habitant-e-s. À Paris et dans sa banlieue, des projets semblables veulent reconfigurer les pôles urbains au mépris du cadre de vie, et bien-sûr de la volonté des populations. Le tout pour que les capitales régionales ou nationales puissent se livrer une âpre concurrence pour attirer les capitaux et les classes aisées.
Ces questions sont au cœur de nos luttes, ainsi que celle de la connivence entre pouvoirs publics et grosses entreprises de construction. Les raisons de combattre « l’aéroport et son monde » résonnent en Île-de-France, où des habitant-e-s ont engagé des combats contre divers aménagements, notamment liés au Grand Paris, mais pas seulement. Bétonnage de terres agricoles fertiles, ouverture de nouvelles décharges et construction d’usines d’incinération, construction d’infrastructures hors de prix commandées à des multinationales du BTP, partenariats public-privé, spéculation immobilière et foncière, embourgeoisement des quartiers populaires et éviction des indésirables… »

L’intégralité de la déclaration du 17 mars