Mardi 12 décembre se sont achevées la COP 28 à Dubaï et le cycle d’action des Soulèvements de la Terre contre Lafarge-Holcim et le monde du béton. Deux écologies s’opposent dans ces évènements à première vue peu comparables.
Le choix d’organiser une COP à Dubaï a été aussi fortement critiqué que le choix du président de cette COP, le Sultan Ahed al-Jaber, qui est à la fois ministre de l’Industrie des Émirats arabes unis et PDG du géant pétrolier ADNOC (Abu Dhabi National Oil Company). On passera en revue ce qui est à retenir de cette 28ème conférence des parties, mais aussi ce que peut nous en dire le territoire, la ville dans laquelle la COP s’est déroulée.
Revenir aux territoires dans lesquels les évènements qui décident de l’écologie de demain prennent place, c’est se rappeler que cette vision est encore disputée par les luttes locales. A ce titre, les Soulèvements de la Terre incarnent une orientation contraire à celle qui s’est donnée à voir à Dubaï. Nous l’aborderons à travers son cycle d’actions contre l’industrie du béton.
Pour en parler, nous avons invité deux Scientifiques en rébellion, la planétologue Léa Bonnefoy et le physicien Irénée Frérot, ainsi que le géographe tourangeau de l’UMR CITERES (Équipe Monde Arabe et Méditerranée) Roman Stadnicki.